Jamais les aiguilles du compteur ne s’étaient affolées à ce point. Dans une course marathon menée à un rythme effréné par Izoard Védaquais, trottant sur le pied de 1’05 lors du deuxième passage de la descente, Hussard du Landret (8), pourtant contraint de progresser le nez au vent lors du dernier tour de piste, a pris le meilleur en haut de la montée sur le grand animateur (disqualifié lui à la sortie du dernier tournant) pour ne plus quitter la tête, s’envolant dans la ligne droite. “Je suis content de gagner pour Benoît car il m’avait confiance pour driver son cheval en vue du Prix d’Amérique et ça s’était mal passé le jour J, ressasse Yoann Lebourgeois au micro d’Equidia. Ça aurait été dommage qu’on ne remette pas les pendules à l’heure. Le cheval a été très bon. Je n’ai pas voulu prendre la tête et une fois qu’Izoard Védaquais s’est retrouvé aux commandes, c’était trop tard pour tenter de le déloger. Je suis resté à deux, le nez au vent, et “Izoard” a fait un grand tour de piste. Il a fallu faire fort pour éviter de laisser l’animateur partir. En montant, ça sentait bon car Hussard du Landret était dans les rênes et “Izoard” n’avait pas l’air d’avoir beaucoup de gaz. J’allais plus facile et je n’ai pas hésité à envoyer, aux 700 mètres. Il a été extra et le fait de ne pas avoir couru dans le Prix d’Amérique a peut-être été un mal pour un bien. Le meeting ne se finit pas trop mal (rire).”