Le pensionnaire d’Erik Bondo, Coquaholy, récent lauréat à Vincennes, a doublé la mise dans l’épreuve majeure de lundi à Vichy, s’imposant à l’issue d’une belle passe d’armes finale.
Disputé sur la longue distance de 3.525 mètres, le premier grand rendez-vous de la saison vichyssoise au trot a permis au pensionnaire d’Erik Bondo, Coquaholy (6), de décrocher la palme, à l’issue d’une belle lutte finale. Lauréat dès sa première sortie pour le compte de son nouvel entraîneur, le fils d’Orlando Vici, déferré comme en dernier lieu, s’est montré pugnace pour dominer après une belle lutte Hymne du Gers. Ramené dans le wagon de deux, puis le nez au vent pour aborder les derniers mille mètres, le protégé d’Erik Bondo, aux prises avec trois rivaux à mi-ligne droite, a paru dominé, mais a sprinté fort ensuite pour venir arracher le succès. “J’ai eu une bonne course, étant caché durant les premiers deux mille mètres, puis un peu le nez au vent ensuite, mais sans chercher à accélérer. Nicolas (Bazire) a eu un super parcours dans mon dos. À mi-ligne droite, il nous a pris l’avantage, mais il me restait le débouche-oreilles à actionner. Quand tu actionnes les ficelles, il se met le ventre à terre. Il a une belle carrière à faire. Aujourd’hui, face à des chevaux plus âgés, habitués aux combats, il a montré ses moyens. Il va sans doute être préservé pour cet hiver. C’est une très belle victoire avec un bon cheval”, a déclaré son driver, Gabriele Gelormini. Dominé de peu à l’issue d’une belle bataille finale, Hymne du Gers (9) a donné satisfaction à Nicolas Bazire : “J’y ai cru à mi-ligne droite, mais Gaby avait gardé un petit quelque chose. Le mien n’est pas des plus courageux. Courir en province lui donne du moral, cela le change de Vincennes.” Troisième, Horace du Goutier (12) a aussi réalisé une performance de choix. “Je pense être devancé par les deux chevaux de la course, qui s’élançaient au premier poteau. Il refait sa valeur”, a souligné son driver, Hugues Monthulé. Excellent en courant ferré, ayant fait illusion à mi-ligne droite, Ister Man (2) a laissé des regrets à Jonathan Cuoq : “Il a été dominé pour finir par des chevaux déferrés. Je crois qu’il aurait pu vaincre en étant pieds nus.” Fée Lucernaise (10 – F. Nivard) a complété la bonne combinaison du quinté.